C’est la solution drastique adoptee ce printemps par une ile des Philippines.

C’est la solution drastique adoptee ce printemps par une ile des Philippines.

Depuis quelques annees une serie d’initiatives ont eu lieu a travers un chacun Afin de limiter l’impact souvent negatif du tourisme.

Peu seront efficaces.

En 2018, la liste des ‘meilleures destinations’ de l’annee a bien vecu. CNN etablit plutot votre palmares des lieux a empi?cher tant ils seront defigures par le tourisme de masse. Aux Philippines, l’ile de Boracay a elle carrement ete interdite a toutes les touristes en avril dernier, apres avoir ete submergee de visiteurs suite a sa distinction parmi nos meilleures destinations insulaires en 2016 via le guide Conde Nast. En 2017, c’est l’Unesco qui dans son rapport annuel pointait deja, ainsi, de facon paradoxale, les risques du tourisme Afin de les sites qu’elle avait elle-meme contribue a populariser via le celebre label du patrimoine mondial.

Betonisation, deterioration de l’environnement, uniformisation, apauvrissement. Les impacts negatifs du tourisme de masse sont reconnus et etudies depuis les annees 1970 avec des geographes et des anthropologues, ainsi, largement denonces depuis. «La notion de capacite de charge a ete egalement appliquee a l’etude de ce phenomene», explique le professeur Rafael Matos-Wasem , chercheur a J’ai Haute ecole de gestion et tourisme de la HES-SO Valais. «On parle de capacite de charge environnementale, selon l’opportunite de nourrir et d’accueillir d’un lieu. Mais depuis aussi la capacite de charge sociale: combien de personnes les locaux peuvent-ils accepter? Cela depend naturellement aussi des interets de chaque individu, votre n’est jamais identique si l’on est agriculteur ou restaurateur. Enfin on voit la capacite de charge psychologique du touriste. Mes Finlandais preferent etre seuls pour mediter et se ressourcer, les Chypriotes au contraire aiment etre en groupe, c’est le resultat d’une enquete.»

Mais malgre les avertissements et etudes, le tourisme de masse n’a cesse de croitre . «Les arrivees internationales augmentent de 4% par an, ainsi, ce presque sans pause voili  des annees 1970, sauf durant la hurle petroliere ou celle de 2008. Le nombre de passagers aeriens a augmente l’an dernier de 7% au niveau mondial; c’est enorme: ce qui implique un doublement dans dix ans», indique Rafael Matos-Wasem .

A noter, votre phenomene est tres elitaire. «Seuls 5 a 10% d’une population mondiale est en mesure de se permettre de voyager. Le gros des emissions CO2 en raison du tourisme est emis via des touristes du Nord: votre Suisse te prend 4 a 5 vols aeriens par an, un Hondurien se limitera a un vol dans sa life. Naturellement, c’est plus nuance puisqu’il y a une certaine democratisation: le tourisme chinois, y compris domestique, augmente regulierement, le salaire moyen y est desormais de 500 dollars. Et en Inde c’est pareil», ajoute Rafael Matos-Wasem .

Cette saturation touche desormais En plus et puis les pays du Nord. Barcelone, Berlin, Venise ont ete parmi les premieres a devoir prendre des mesures Afin de limiter le flot de visiteurs qui menacent leur qualite de vie. Panorama des solutions existantes ainsi que leur efficacite.

Interdire

C’est le cas d’la petite ile philippine de Boracay. Notre mesure pose evidemment probleme. Prise sans consulter ni aider reellement les individus sur place, elle aurait implique le chomage immediat de 36’000 individus. «Beaucoup de personnes vivent de l’economie informelle et vont se retrouver sans revenus. C’est extreme. Mes Philippines paraissent un pays autoritaire, pour ne point dire plus. On voit interets economiques derriere une telle decision: la construction d’un casino est en projet concernant l’ile, la fermeture permettra de nettoyer le website temporairement Afin de faciliter la realisation de votre etablissement» remarque Rafael Matos-Wasem . Par ailleurs https://besthookupwebsites.net/fr/zoosk-review/, il rappelle que d’autres iles confrontees aux memes defis environnementaux ont fera le choix d’interdire l’acces a toutes les touristes durant 1 moment restreint, mais avec des mesures d’information et d’accompagnement a leur egard leur permettant de s’organiser.

Cette option souleve l’un des debats nos plus anciens: faut-il sacrifier certains lieux, quartiers, archipels, vallees, et en interdire d’autres a toutes les visiteurs? «Certains affirment qu’il vaut plus sacrifier plusieurs endroits aux touristes dans des enclaves, plutot que de subir des essaims de touristes diffus partout dans l’espace tout au long de l’annee», resume Rafael Matos-Wasem . Pour le moment aucune des deux options ne parai®t etre J’ai panacee.

Imposer ou proposer des quotas

C’est une option contraignante mais De surcroi®t et puis prisee. Ces quotas peuvent etre un nombre maximal de personnes par jour, par an, defini de maniere aleatoire, ‘premier arrive, premier servi’, ou concernant chambre. A Dubrovnik (Croatie), 8000 touristes au maximum seront acceptes via la meme tranche horaire . C’est le cas des musees ou sites qui, comme l ’Alhambra (Grenade, Espagne), proposent de reserver son post et limitent l’entree a ceux l’ayant reservee. Ou des Cinque Terre qui avec leur billet journalier ont permis de recolter des revenus necessaires a l’entretien de leurs sites naturels classes a l’Unesco.

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